Les vrais coûts de la dépendance

La dépendance, le défi de 2020

Relever le défi de la dépendance, est un des chantiers du Gouvernement. Le sujet est d’importance car en 60 ans l’espérance de vie à la naissance a progressé de 20 ans, soit actuellement 79,4 ans pour les hommes et 85,4 ans pour les femmes. Cependant, ce vieillissement de la population a son revers et 1,3 million de Français sont aujourd’hui dépendants.

Pour l’État, la prise en charge de la dépendance des personnes âgées représente un budget de 30 milliards d'euros par an, dont environ un tiers en allocations ou aides publiques. Cela représente près de 2 % de la richesse nationale (données Drees, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques).

Pour trouver des solutions et financements, le débat s’est mis en place. En mars 2019, un rapport sur la dépendance, dit « rapport Libault », formulait 175 propositions pour un budget nécessaire de 9,2 milliards d’euros d’ici 2030. Ensuite, le « rapport El Khomri », présentait des propositions pour revaloriser les métiers en lien avec le grand-âge pour un coût de 825 millions d’euros, dès 2020.

Les revenus des retraités loin de leurs besoins réels

Les retraités disposent en moyenne de 1 830 euros de revenus mensuels. Aussi, en attendant les différents changements en cours de réflexion, les familles doivent souvent assumer la prise en charge de cette situation de dépendance pendant plusieurs années (4 ou 5 ans, en moyenne). En effet, le tarif d’un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) approche les 2 000 euros par mois (hors forfait de soins). Pour un maintien à domicile, la facture moyenne s’élève à 2 200 euros par mois et ce choix implique souvent des aménagements du logement dont le coût atteint en moyenne 4 280 euros (chiffres de la Drees).

Les solutions d’épargne pour anticiper la dépendance

Heureusement pour faire face à cette situation de dépendance des solutions d’épargne concrètes existent. Les assurances dépendance sont notamment conçues pour verser, en contrepartie d’une cotisation régulière, une rente viagère mensuelle en cas de perte d’autonomie.

Les épargnants peuvent aussi anticiper les coûts de la perte d’autonomie avec des produits d’épargne comme l’assurance vie. Avantage de cette véritable boîte à outils patrimoniale : si le montant épargné n’est pas utilisé pour le financement des charges liées à la dépendance, l’épargnant dispose du capital constitué. Celui-ci, pourra alors être transmis aux bénéficiaires désignés au sein du contrat avec une fiscalité avantageuse.

Dans tous les cas de figure, pour bien gérer une situation de dépendance, il est important d’anticiper et de réfléchir très en amont aux différentes solutions.

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