Immobilier : focus sur les SCPI de bureaux
Les SCPI de bureaux sont des sociétés civiles de placement immobilier (risque de perte en capital) constituées en très grande partie d’immeubles loués à des entreprises. Elles représentent la majorité des SCPI commercialisées.
Qu’est-ce qu’une SCPI de bureaux ?
Comme son appellation l’indique, la SCPI de bureaux est une société civile de placement immobilier spécialisée dans l’immobilier dit « tertiaire ». D’après la nomenclature de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), son patrimoine doit être constitué d’au moins 70 % de bureaux.
Concrètement, la société de gestion agréée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) achète des immeubles qu’elle loue, pour chacun d’entre eux, à une ou plusieurs entreprises. Les loyers perçus sont reversés (généralement tous les trimestres) aux associés au prorata des parts de la SCPI qu’ils ont acquis et après prélèvement de différents frais.
Les SCPI de bureaux sont les SCPI les plus couramment commercialisées. Selon les dernières données publiées par l’Aspim, elles représentaient, au 31 décembre 2019, 63,40 % des actifs des SCPI, surpassant de loin les commerces (19,40 % des actifs), l’immobilier résidentiel (6,10 %), les établissements de santé (4,90 %), les hôtels et centres de loisirs (2,20 %), les locaux d’activité (1,70 %) ou encore les entrepôts et plateformes logistiques (1,10 %).
Pourquoi acquérir des parts de SCPI de bureaux ?
À l’image des autres fonds immobiliers non cotés, l’acquisition de parts de SCPI en général et de SCPI de bureaux en particulier participe à la diversification de son épargne, ce qui permet de limiter les risques de perte et augmenter le potentiel de rendement. Les SCPI de bureaux sont elles-mêmes diversifiées puisque la majorité d’entre elles intègrent des immeubles situés à Paris et en Île-de-France, mais aussi dans les principales métropoles régionales (Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux…), voire dans des capitales européennes (Londres, Milan, Francfort, Dublin…).
En outre, les SCPI de bureaux sont généralement plus rémunératrices que les autres SCPI. Les entreprises acceptent des loyers souvent plus élevés que ceux des commerces, des établissements de santé ou, a fortiori, de l’immobilier résidentiel. Le marché des bureaux obéit également à des cycles économiques propres.
Comme les autres SCPI, les parts de SCPI de bureaux peuvent être souscrites en direct en passant par une plateforme Internet ou un conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Il est aussi possible d’en détenir indirectement via une unité de compte dans un contrat d’assurance vie. Dans ce dernier cas, non seulement le souscripteur bénéficie de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie, mais l’assureur assure la liquidité du placement. En cas de rachat, il avance à l’épargnant la valeur de cession des parts de SCPI (amputée de certains frais), charge à lui de trouver ensuite un acquéreur sur le marché secondaire. Que ce soit pour la souscription directe ou indirecte, la somme investie dans une part de SCPI n’est pas garantie.
Le développement du télétravail pénalise-t-il les SCPI de bureaux ?
Le travail à distance s’est nettement développé en France sous l’effet de la crise du Covid-19. Les salariés n’allant plus ou moins au bureau, on peut se demander si les entreprises ne vont pas en profiter pour réduire les mètres carrés qu’elles louent.
Si l’essor du télétravail est une réalité et devrait perdurer au-delà de la pandémie, il ne semble pas bouleverser le marché des SCPI de bureaux. En premier lieu, il faut savoir que les entreprises signent des baux sur plusieurs années : elles ne peuvent pas quitter un immeuble du jour au lendemain.
Ensuite, la très grande majorité des gérants ont déjà adapté leur offre. De plus en plus d’immeubles de bureaux prévoient des espaces de détente et de convivialité (cafétéria, amphithéâtre…), ainsi que des services (salle de sport, crèche, conciergerie…) pour surfer sur la tendance du « bien-être au travail ».
Tout ceci explique pourquoi les SCPI de bureaux affichent une certaine résilience. En dépit de la crise sanitaire, elles ont enregistré un rendement de 4,20 % en 2020, soit seulement 15 points de moins qu’en 2019 (4,35 %), d’après L’Observatoire des SCPI.
AVERTISSEMENT : Tout investissement en unités de compte représentatives de parts de SCPI est soumis aux fluctuations des marchés immobiliers à la hausse comme à la baisse et comporte un risque de perte en capital, ainsi qu’un risque de liquidité. Il s'agit d'un investissement de long terme. Tout investissement en unités de compte est soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse et comporte un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avant toute décision d’investissement sur un support en unités de compte, le sociétaire doit prendre connaissance des documents d’information financière relatifs au support considéré (DICI, prospectus ou note détaillée, DIC, note d’information et statuts du support) ainsi que des conditions d’investissement et de fonctionnement spécifiques de l’unité de compte, et s’assurer que ce support correspond à sa situation personnelle et financière, à sa sensibilité au risque, ainsi qu’à ses objectifs d’investissement.
Les informations fournies dans le cadre de la présente communication ne constituent en aucune manière une recommandation de l’assureur au titre du devoir de conseil. Cet article ne constitue pas un conseil à la souscription de produit(s) mentionné(s) dans cette page ou indirectement via lien hypertexte.
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