Anticipez les aléas de la vie et mettez vos proches à l’abri

Prévoir une protection pour ses proches

Lorsque vous disposez d’un patrimoine, la protection de votre famille en cas d’invalidité ou de décès est un sujet important à anticiper. En effet, cela peut vous permettre d’optimiser votre transmission et de limiter la pression fiscale subie par vos héritiers au moment de la succession. La souscription d’un contrat de prévoyance permet aussi de préserver l’avenir de vos proches et les aide à faire face à une situation souvent éprouvante.

Il existe différents moyens de protéger vos proches : contrat de prévoyance ou contrat d’épargne. Ces deux solutions permettent de laisser un patrimoine à des bénéficiaires désignés et de les mettre à l’abri du besoin.

Zoom sur l’assurance prévoyance

Les contrats de prévoyance permettent de se couvrir, à titre privé ou professionnel, contre les aléas de la vie liés à la personne. Ces contrats d’assurance permettent de faire face à d’éventuelles difficultés liées à une hospitalisation, un accident ou un décès. Le choix du contrat dépend de la situation personnelle de l’assuré. Un jeune célibataire privilégiera un contrat garantissant un complément de revenus en cas d’invalidité ou de maladie. Une personne mariée avec enfants choisira plutôt un contrat permettant de maintenir son niveau de vie ou celui de ses proches.

Il est donc essentiel de bien choisir son contrat d’assurance pour protéger ses proches au mieux en tenant compte de sa situation personnelle. Une assurance décès permettra, en contrepartie du versement d’une prime, de laisser un capital aux bénéficiaires désignés au contrat. Par exemple, à 35 ans, pour quelques euros par mois il est possible d’obtenir le versement d’un capital de 100 000 euros.

Assurance prévoyance ou contrat d’épargne?

Souscrire à la fois un contrat d’épargne et un contrat d’assurance peut être une bonne combinaison pour protéger ses proches.

Les cotisations versées pour un contrat d’assurance décès ou invalidité sont versées à fond perdu. Le montant de la cotisation dépend du profil de l’assuré et de son état de santé. Il peut évoluer en fonction de critères médicaux. Les versements ne procurent aucun revenu, mais ouvre immédiatement des droits et le contrat engage l’assureur dès sa souscription. Celui-ci sera tenu de verser le capital ou les rentes prévus au contrat quel que soit le montant des cotisations déjà versées par l’assuré*. La résiliation du contrat à sa date d’échéance annuelle met automatiquement fin aux engagements de l’assureur.

Un contrat d’épargne, quant à lui, produit chaque année des revenus et les sommes versées permettent de disposer du capital lors de sa résiliation. Les plus-values éventuellement enregistrées s’ajoutent aux sommes versées par le souscripteur. En cas d’invalidité, le capital reviendra au signataire du contrat. Si celui-ci est devenu dépendant, il sera versé aux personnes désignées par lui.

En cas de décès, l’épargne sera versée aux ayants-droit dans les conditions prévues au contrat. Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, le capital sera transmis dans un cadre fiscal particulièrement avantageux. Pour protéger vos proches, il est donc important de soigner la rédaction de la clause bénéficiaire et de la faire évoluer lorsque votre situation personnelle change.

* Selon les conditions générales et particulières des contrats et d’éventuelles période de carence

Cet article ne constitue pas un conseil à la souscription de produit(s) mentionné(s) dans cette page ou indirectement via lien hypertexte. Souscrire ce(s) produit(s) requiert de se référer à la documentation contractuelle contenant leurs frais et facteurs de risques.