Les institutions de prévoyance : le rôle de l’action sociale
L’action sociale fait partie intégrante de la politique menée par les institutions de prévoyance. Elles sont d’ailleurs plus d’une cinquantaine réunies au sein du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP) à mettre en avant cette démarche volontariste. L’action sociale peut être individuelle ou collective. Elle peut se concrétiser sur le terrain par des services ou à travers des subventions. L’action sociale des institutions de prévoyance cherche à aider et à accompagner les salariés et leurs proches qui rencontrent des difficultés. Elle répond à leurs besoins ponctuellement et participe au financement de nombreux projets à vocation sociale privilégiant 4 champs d’action : l’accès aux soins, la recherche médicale, l’accompagnement des familles et l’action permettant d’entourer les personnes en situation de perte d’autonomie.
Principe de l’action sociale pour une institution de prévoyance
L’action sociale est l’expression d’une solidarité entre les salariés qui trouve un écho favorable au sein des institutions de prévoyance. En tant qu’aide ponctuelle, elle complète et prolonge les garanties de l’assurance prévoyance souscrite, comme l’assurance décès Garantie Protection Avenir ou la couverture obsèques Garantie Frais Décès.
L’action sociale vise particulièrement l’accompagnement des personnes concernées, y compris leur entourage, afin de les aider à surmonter des situations délicates ou exceptionnelles, telles que le handicap (invalidité), la maladie grave, la dépendance, la transition emploi-retraite, le chômage, la prévention du vieillissement ou le décès d’un proche.
L’action sociale se traduit individuellement par le versement de subventions ou de prêts financiers permettant aux personnes dans le besoin de s’appuyer sur un capital pour faire face aux diverses dépenses. Elle peut aussi se concrétiser par des prestations en nature : service d’aide au retour à l’emploi, accompagnement en cas de veuvage, aide directe sur les démarches administratives à mener.
L’action sociale peut enfin se déployer sous une forme collective, à travers la participation financière soutenant des projets liés aux structures et aux équipements conçus pour les assurés : centres de rééducation fonctionnelle, cliniques, centres de réadaptation professionnelle.
Le saviez-vous ? En 2017, l’action sociale des institutions de prévoyance a mobilisé 89 millions d’euros
Le champ sectoriel de l’action sociale pour les instituts de prévoyance
Les secteurs ciblés par l’action sociale des instituts de prévoyance sont assez similaires à ceux qui sont investis par les collectivités territoriales. Ainsi, une grande partie de l’aide financière échoit aux personnes en situation de handicap ou de dépendance. Cette catégorie d’action sociale se traduit par la réservation de lits dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), par l’ouverture de maisons d’accueil spécialisées (MAS) ou encore par la création de structures dédiées à l’accueil de personnes handicapées vieillissantes.
D’autres actions sociales sont autorisées à l’instar de l’accompagnement et l’organisation de séjours de vacances pour les enfants et les adultes handicapés via des structures adaptées. Les organismes financent aussi des parents qui ont à leur charge un enfant handicapé. Les instituts de prévoyance s’intéressent également aux personnes fragilisées à travers le financement d’opérations de secours et d’aides d’urgence, le versement d’allocations renouvelables ou d’aides pécuniaires qui permettent de résoudre certains cas de situation d’endettement personnel.
Autre secteur où l’action sociale revêt toute son importance : le soutien aux familles en situation de rupture et l’accompagnement des jeunes en réinsertion sociale. Ces actions passent entre autres par des aides à l’achat du premier logement par le biais d’offres de bonifications de prêts ou bien la délivrance de bourses d’études. L’idée est de maintenir les adolescents et les jeunes adultes à l’intérieur de parcours scolaires classiques ou les orienter vers des cursus de formation professionnelle.
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