Immobilier : focus sur les SCPI commerces

Comme leur appellation l’indique, les SCPI commerces sont des sociétés civiles de placement immobilier qui possèdent majoritairement des murs de commerce qu’elles louent. Un actif qui complète bien les SCPI de bureaux.

Qu’est-ce qu’une SCPI commerces ?

Selon la définition de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim), les SCPI de commerces ou « SCPI commerciales » sont des sociétés civiles de placement immobilier dont au moins 70% du patrimoine est constitué de commerces. Il peut s’agir de commerces de centre-ville, de commerces « de pieds d’immeuble », de galeries commerciales, de centres commerciaux et de « retail parks ».

En plein essor, ce dernier concept désigne les centres commerciaux « à l’américaine » (situés en périphérie des villes et disposant de vastes parkings). Le village commercial est un retail park thématique (regroupant, par exemple, uniquement des boutiques de vêtements), tandis que le « street mall » est un retail park en plein air organisé autour d’une rue principale.

Les SCPI de commerces mélangent généralement des commerces alimentaires et des commerces non alimentaires (habillement, décoration, parfumerie...). Toutefois, il existe des SCPI commerces composés uniquement de centres commerciaux.

Comment fonctionne une SCPI commerces ?

Comme les autres SCPI, les SCPI commerciales sont des sociétés de gestion agréées par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elles achètent des murs de commerce et les louent à des commerçants indépendants ou, le plus souvent, à des enseignes de distribution. Les loyers encaissés sont redistribués, généralement tous les trimestres et après prélèvement des différents frais de gestion, aux investisseurs qui ont acquis des parts dans la SCPI.

Pourquoi acquérir des parts de SCPI commerces ?

Les loyers commerciaux sont plus élevés que les loyers résidentiels (appliqués à un logement d’application). En conséquence, une SCPI commerces délivre un rendement supérieur à une SCPI résidentiel. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, d’après les données de l’Aspim, les commerces représentaient 19,40 % des actifs des SCPI en 2019, derrière les bureaux (63,40 %), mais largement devant les autres actifs (*).

En outre, les SCPI de commerces permettent de diversifier son épargne. Elles viennent ainsi compléter l’investissement dans les SCPI de bureaux qui ne suivent pas exactement les mêmes cycles économiques.

Comment acheter des parts de SCPI commerces ?

Il est possible d’acquérir des parts de SCPI de commerces directement sur une plateforme Internet dédiée à l’investissement en SCPI ou auprès d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Le titulaire d’un contrat d’assurance vie peut également se tourner vers son assureur afin de souscrire des parts de SCPI commerciales dans le cadre d’une unité de compte (UC).

Détenir des parts de SCPI dans une assurance vie permet d’accroître potentiellement le rendement de son contrat et de bénéficier d’une grande liquidité. En cas de retrait (appelé « rachat »), l’assurance avance le prix de la cession des parts, charge à lui ensuite de les vendre sur le marché.

(*) Résidentiel : 6,10 % ; santé : 4,90 % ; hôtels, loisirs : 2,20 % ; locaux d’activité : 1,70 % ; entrepôts, logistique : 1,10 % ; locaux mixtes : 0,30 % ; autres : 0,90 %.

 

AVERTISSEMENT : Tout investissement en unités de compte représentatives de parts de SCPI est soumis aux fluctuations des marchés immobiliers à la hausse comme à la baisse et comporte un risque de perte en capital, ainsi qu’un risque de liquidité. Il s'agit d'un investissement de long terme. Tout investissement en unités de compte est soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse et comporte un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avant toute décision d’investissement sur un support en unités de compte, le sociétaire doit prendre connaissance des documents d’information financière relatifs au support considéré (DICI, prospectus ou note détaillée, DIC, note d’information et statuts du support) ainsi que des conditions d’investissement et de fonctionnement spécifiques de l’unité de compte, et s’assurer que ce support correspond à sa situation personnelle et financière, à sa sensibilité au risque, ainsi qu’à ses objectifs d’investissement.

Les informations fournies dans le cadre de la présente communication ne constituent en aucune manière une recommandation de l’assureur au titre du devoir de conseil. Cet article ne constitue pas un conseil à la souscription de produit(s) mentionné(s) dans cette page ou indirectement via lien hypertexte.