Comprendre la perte totale et irréversible d’autonomie
La PTIA est définie par la Sécurité sociale comme une « invalidité de 3e catégorie ». Cette incapacité entière et définitive de la personne à occuper un quelconque poste rémunéré doit être constatée avant l’âge de 65 ans. Cet état oblige la personne touchée par un accident ou par une maladie à être assistée au quotidien dans les tâches essentielles de la vie courante. La Sécurité sociale détermine quatre actes répondant à ce critère : se laver seul, se déplacer seul, se nourrir seul et se vêtir seul. Si la personne est dans l’incapacité d’effectuer trois de ces quatre actes, elle est considérée comme ayant une « perte totale et irréversible d’autonomie ».
La PTIA entraîne une double peine puisque, d’une part, la personne accidentée ou malade ne peut plus subvenir financièrement à ses besoins et ceux de sa famille et, d’autre part, des dépenses nouvelles viennent s’ajouter à la perte de revenus. En effet, la personne et ses proches doivent rapidement mobiliser des moyens conséquents pour faire face aux frais d’assistance et d’achat de matériel.
Une pension d’invalidité insuffisante
Les dépenses supplémentaires à vie ne sont pas entièrement couvertes par la pension d’invalidité reversée par l’Assurance maladie. La somme perçue équivaut à 50 % du salaire moyen annuel pour une personne en PTIA. A celle-ci s’additionne une majoration de 40 % pour les personnes requérant une assistance à domicile quotidienne.
Bien que la pension d’invalidité permette de disposer d’une assurance santé bonifiée, le différentiel de revenus est évident, d’autant qu’un « reste à charge » persiste dans diverses dépenses : dépassements d’honoraires, forfaits journaliers hospitaliers, surcoûts d’appareillage. Les mutuelles offrent une couverture complémentaire bienvenue, mais le niveau des cotisations est corrélé à la situation du malade ou de l’accidenté. Enfin, l’acquisition et l’installation d’un matériel médical ou fonctionnel à domicile sont autant de postes de dépense à prendre en considération, ce qui invite à anticiper ces aléas de la vie, par définition imprévus, et pousse à souscrire une assurance décès prévoyance incluant la garantie PTIA.
Adhérer à l’assurance décès MIF
Pour soulager l’entourage, il est judicieux d’anticiper ces difficultés en contractant une Garantie Protection Avenir qui offre une couverture complète, dans le monde entier, pour la vie privée comme professionnelle. Cette formule propose, en plus du capital versé, un accès à plusieurs services pratiques : une aide juridique, un accompagnement social et un soutien psychologique. L’assurance décès invalidité de votre partenaire prend en charge l’aide à domicile, ainsi que le coût d’achat et d’installation d’un système de téléassistance. Dès la souscription, bénéficiez notamment de prestations élargies sans surcoût sur votre cotisation.
Evaluez vous-même le montant du capital décès en fonction de vos revenus, mais également de votre situation familiale et patrimoniale. Le capital versé par l’assurance décès MIF oscille entre 5 000 € et 150 000 €, sachant qu’il peut être doublé en cas d’invalidité ou de décès faisant suite à un accident et triplé si votre situation de PTIA résulte d’un accident de la circulation.
Les informations fournies dans le cadre de la présente communication ne constituent en aucune manière une recommandation de l’assureur au titre du devoir de conseil. Cet article ne constitue pas un conseil à la souscription de produit(s) mentionné(s) dans cette page ou indirectement via lien hypertexte.