Allier horizon de placement, appétence au risque et performance
Depuis plusieurs années, la performance moyenne des fonds en euros ne cesse de baisser. En 2019, le rendement moyen a été de 1,4 %, contre 1,8 % en 2018, et 2,30 % en 2015. La tendance est donc clairement à la baisse globale pour ce produit pourtant privilégié par la majorité des épargnants français pour leur contrat d’assurance vie.
Pour obtenir un meilleur rendement pour ses placements, et sans totalement renoncer au fonds en euros, il existe des alternatives au sein des contrats d’assurance vie. En effet, diversifier son portefeuille tout en tenant compte de son appétence au risque et de son échéance de placement est une démarche accessible à tous les profils investisseurs. Toutefois, en contrepartie de l’amélioration de la performance, l’investisseur devra envisager un horizon de placement un peu plus éloigné.
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À savoir :
La gestion pilotée de son contrat d’assurance vie peut être une option intéressante. En effet, elle permet au souscripteur du contrat de donner procuration à un gestionnaire pour effectuer en son nom des demandes d’arbitrages entre les différents supports du contrat d’assurance vie. |
Du dynamisme grâce aux unités de compte en valeurs mobilières
Loger des unités de compte en valeurs mobilières dans son contrat d’assurance vie est une des solutions permettant de dynamiser un portefeuille. Cette catégorie regroupe tous les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) investis en actions, obligations, produits monétaires et diversifiés. Ils permettent, via un organisme de gestion collectives, de suivre les fluctuations des marchés financiers et, de manière corolaire, de dynamiser son portefeuille. Pour ce type de placement, LA règle reste la diversification : exposition géographique, types d’actifs…
Investir dans l’immobilier grâce aux SCPI et aux OPCI
Pour diversifier ses placements et obtenir un rendement supérieur à celui du fonds en euros, il est possible d’investir dans des supports immobiliers. Pour cela, les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) et les OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) permettent d’optimiser ses rendements. En effet, leur performance peut atteindre plus de 4 % de rendement brut annuel pour les SCPI.
Ces deux placements restent des investissements de long terme. En effet, investis exclusivement dans la pierre, ces fonds bénéficient d’une liquidité moins élevée. Cependant, leurs cours fluctuent souvent moins que celui d’une action. Pour les SCPI et les OPCI, la diversification est également la règle : géographiquement, type de biens immobiliers…
À savoir :
Les dividendes capitalisés ne sont pas taxés au niveau des prélèvements sociaux annuels. |
Les produits structurés : un autre support de diversification
Les produits structurés accompagnent la diversification d’un portefeuille et l’optimisation du couple rendement/risque. Avec les produits structurés certains paramètres sont connus à l’avance : conditions ou mécanismes de remboursement, objectif de gain annuel, protection de capital (totale ou partielle) et durée maximale de l’investissement. L’exposition aux marchés financiers se fait par le biais d’une indexation à la performance d’un indice boursier ou d’une action.
Le capital est souvent garanti à condition de rester un certain temps dans le fonds choisi. Arrivé à échéance, le porteur de contrat percevra le gain « promis » quelle que soit l’orientation du marché. Le « risque » pris dépendra ainsi de l’objectif de rendement recherché. Réalisés sur mesure, ces produits structurés permettent de limiter la perte en capital en cas de forte baisse de l’indice boursier de référence, mais limite aussi le gain en cas de hausse des marchés.
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