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Libre, pilotée ou à horizon : quelle gestion choisir pour son PER ?

Date de mise en ligne

31/10/2023

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PER : un succès qui ne se dément pas

Après seulement quatre années d’existence, 5,1 millions de PER ont été ouverts pour un encours total de 67,7 milliards d’euros en juillet 2023, selon les chiffres de France Assureurs. Certes, c’est encore loin de 1 916 milliards d’euros placés dans l’assurance vie (LE placement préféré des Français) mais le PER semble avoir trouvé son public.

Pourquoi placer son épargne sur un PER ?

Conçu pour épargner sur le long terme, le PER permet d’économiser pendant sa vie active avec, à la clé, des avantages fiscaux. Une fois à la retraite, le détenteur perçoit un complément de revenu sous forme de rente ou de capital.

Tout le monde peut ouvrir un PER et y réaliser des versements volontaires. Ces derniers sont investis sur des supports en unités de compte ou en fonds en euros. Des sommes déductibles des revenus imposables, dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer.

Zoom sur la fiscalité du PER

Les épargnants ne sont pas obligés de déduire les versements de leurs revenus imposables. Dans ce cas, l’avantage fiscal se fait au moment de la sortie du PER. Si la sortie se fait en capital, ce dernier est exonéré d’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux. Les plus-values, elles, sont imposées au titre du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %.

Si l’épargnant décide de déduire ses versements de ses revenus, il peut le faire dans la limite de :

  • 10 % de ses revenus annuels,
  • Ou 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) soit 4 114 euros, si ce montant est plus élevé.

À noter : ce choix est effectué en fonction de ce qui est le plus favorable pour l’assuré.

Couple rendement/risque : une stratégie différente d’un investisseur à l’autre

L’aversion au risque varie d’un investisseur à l’autre. C’est pourquoi les banques et conseillers de patrimoine déterminent le profil d’investisseur de leurs clients selon une classification allant de « prudent » à « équilibré » et « dynamique ».

Le profil « prudent » évite de prendre trop de risques, quitte à limiter les éventuelles performances de son épargne. Pour garantir son capital, il place plus volontiers son argent sur un PER investi en fonds en euros.

Le profil « équilibré » cherche à stimuler son épargne, tout en cherchant à sécuriser son épargne. Son PER peut être composé de fonds en euros à capital garanti et unités de comptes, investies sur les marchés financiers ou immobiliers.

Le profil « dynamique » souhaite valoriser au maximum son épargne. Un PER investi en unités de compte pour bénéficier d’éventuels bons rendements de la Bourse peut lui convenir.

Libre ou à horizon : les deux modes de gestion du PER

« Sauf mention contraire de votre part, la gestion des sommes versées sur le PER se fait suivant le principe de la gestion pilotée », rappelle Service-public.fr, le site de l’administration française.

La gestion pilotée à horizon permet aux professionnels d’adapter la stratégie patrimoniale de leurs clients en fonction de leur profil d’investisseur. L’avantage de la gestion pilotée à horizon est de sécuriser progressivement l’épargne à l’approche du départ à la retraite. Mais, l’Autorité des marchés financiers (AMF) précise « la gestion pilotée n’offre ni garantie, ni protection du capital investi ».

L’AMF a publié sur son site un tableau représentant la part minimale de l’épargne investie en placements à faible risque en gestion pilotée à horizon, fixée par la loi :

Profil « Prudent horizon retraite » 

Profil « Equilibré horizon retraite »

Profil « Dynamique horizon retraite »

À plus de 10 ans du départ à la retraite

30 % 

Pas de minimum exigé

Pas de minimum exigé

De 5 à 10 ans du départ la retraite

60 % 

20 % 

Pas de minimum exigé

De 5 à 2 ans du départ à la retraite

80 %

50 % 

30 % 

À moins de 2 ans du départ à la retraite

90 % 

70 %

50 % 

Bien lire ce tableau : un investisseur « prudent » verra 90 % de son épargne placée sur des supports sécurisés deux ans avant son départ à la retraite contre seulement 50 % pour un investisseur « dynamique ». 

La gestion pilotée à horizon présente plusieurs avantages. Le risque décroît à l’approche de l’échéance de la retraite et la tolérance au risque de l’investisseur est respectée.

La gestion libre est une autre option possible. Elle permet à l’investisseur de placer son épargne où il le souhaite. C’est alors à lui d’arbitrer entre les différents actifs et supports. Il est important de noter que ce mode de gestion demande du temps et des connaissances financières solides contrairement à la gestion à horizon.

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